Le Bono est une commune portuaire très ancienne. Si on y trouve déjà un village de pêcheur dans le XVe siècle, on retrouve aussi des traces d'habitations remontant à -5000 ans !
La commune est localisée au creux d'un vallon, au bort d'un méandre de la rivière de Bono. C'est cette topologie encaissée qui m'a attiré dans cette ville.
Au cours du 20eme siècle, Le Bono se tourne progressivement vers l'ostréiculture. A cette époque l'élevage des huîtres est un art relativement nouveau. L'ostréïculture va alors supplanter la pêche. Les rives de la rivière seront encadrées par de nombreux parcs à huître.
Une activité frénétique se développe dans un port devenu trop petit.
Dans les années 80, plusieurs épidémies vont décimer la majeure partie de la population d'huitres, tandis que l'activité de la pêche se fait supplanter par d'autres ports.
C'est un coup dur pour le port du Bono qui va alors entamer une difficile transition et devenir plaisancier.
Le Bono possède un ancien pont suspendu, conçu au 19eme siècle. Il remplace un bac et fait la fonction entre les communes de Plougoumelen et d'Auray.
Conditions météorologiques et faiblesses vont amener à plusieurs rénovations du tablier, la dernière datant de 2005. Il s'agit de l'un des deux seuls ponts suspendus français qui existent encore.