Le centre-ville de Quimper est très étendu et quadrillé par d'innombrables ruelles. On y croise peu de monde aujourd'hui car nous sommes en semaine. C'est un réel plaisir de déambuler entre d'anciens immeubles aussi bien entretenus. Je ne me lasse pas de les admirer, cette architecture étant quasi-inexistante vers chez nous.
Tout comme à Vannes, le vieux bourg de Quimper est un festival de poutres apparentes et de couleurs. Mais les bâtisses semblent plus hautes dans l'ensemble.
Le midi nous avons recherché une crêperie. Petites et grandes elles avaient toute de l'attente. Au final nous sommes parvenus à trouver de la place dans la crêperie "An Diskuiz".
Si les galettes étaient bonnes, ce sont les crêpes sucrées qui m'ont fait craquer. C'était les meilleurs desserts de tout le séjour. J'ai enchaîné une crème de marron chantilly avec une au caramel au beurre salé. Et pourtant je ne cours pas après les mélanges sucré-salé ! Elles étaient terribles....
Donc An Diskuiz: bonne adresse. ;)
Après tout ça il n'y a rien de mieux qu'une marche pour tout digérer ! Dans les rues nous tombons sur la galerie d'un photographe spécialisé dans les panoramas nocturnes. De nuit, il prend plusieurs clichés d'un même endroit puis il les assemble pour obtenir un angle de vision très large.
Ce genre de boutique est assez répandu en Bretagne et j'en avais jamais vu ailleurs en France. Or c'est une bonne façon de se faire connaître du grand public. Cela permet déjà de mieux apprécier les clichés sur un bon papier, mais cela permet aussi de discuter avec des personnalités intéressantes.
Au final j'y ai acheté plein de cartes postales de l'auteur. ^^
Sur ces photos on ne voit que des quartiers anciens. Mais nous avons aussi croisé des zones plus récentes, voir ultra-récentes. Pourtant de ce que j'en ai vu, l'architecture ne parait pas dépareillé. Tout se fond dans une certaine unité.
La voilure exceptionnelle de ces trois arbres a attiré mon attention de loin. Partout en ville les arbres sont encore vert, mais le feuillage jaune/orange de celui-ci vient nous rappeler que l'été s'éloigne lentement.
Nous profitons de notre présence en ville pour aller dans une boutique et faire nettoyer mon objectif grand angle. Des espèces de poussières collaient à la lentille. Après avoir soufflé tout ça à l'air comprimé, le commerçant m'a suggéré d'utiliser des filtres de protection ou des filtres UV.
Pour le coup j'ai trouvé qu'il avait raison. Il m'est déjà arrivé de rayer un objectif en frottant dessus. Depuis je ne suis plus vraiment tranquille lorsque je dois nettoyer mes outils.
A la suite de ça j'ai donc commandé des filtres de protection pour tous nos objectifs. Au moins maintenant on peut les nettoyer l'esprit plus léger.
Le jardin de la Retraite est accolé à un ancien rempart de la ville. Un escalier permet de monter sur le mur, ce qui permet de mieux apprécier l'espace vert.
Il y a quelques siècles ces jardins appartenaient aux chanoines de la cathédrale. Par la suite ils passent entre les mains de l'ordre religieux des Ursulines et enfin celui des Dames de la Retraite. La ville fini par racheter les jardins en 1977.
Ce parc se compose en fait de 3 jardins distincts :
Le jardin méditerranéen surplombe les deux autres. Initié en 2009 c'est le plus récent de tous.
Un vieil olivier du jardin méditerranéen.
La jardin de palmiers à conservé le tracé original du jardin de l'époque des chanoines.
C'est en recherchant un parking au plus près du centre-ville que nous sommes tombés par hasard sur le théâtre Max-Jacob. Comme son architecture le laisse deviner, il tire ses origines au 19eme siècle.
Son histoire commence à la Belle époque lorsque Quimper hérite d'un lopin de terre proche de l'Odet, l'une des rivières de la ville. La contre-partie c'est que Quimper s'engage à y bâtir un hospice. La ville récupère le bien, sauf que c'est un théâtre qu'elle veut ériger ! L'hospice sera construit ailleurs. Le non respect testamentaire déclenche alors un tollé et la justice est saisie.
L'affaire remonte jusqu'au président de la république, qui par un décret autorisera le projet du théâtre. Sa façade et sa toiture sont aujourd'hui inscrits à l'inventaire des monuments historiques.
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