En Islande le Cercle d'Or correspond à un trajet ralliant 3 sites :
C'est un circuit très touristique adapté pour les plus pressés. Dans notre cas, nous l'avons fais en une journée en prenant notre temps.
Pour aller en Islande, 2 solutions : l'avion ou prendre un ferry dans un pays scandinave. La première solution étant la plus rapide en partant de la France, nous avons vite tranché. :)
C'est à bord d'un avion de "WOW air" que nous avons donc voyagé vers l'île. Rien à dire sur le vol, il était plutôt "classique". En revanche j'ai particulièrement apprécié l'humour de la compagnie :
(la vue vous plaît?)
(le vomis-mètre)
Nous arrivons enfin :
Peu de temps avant le départ, je m'étais demandé si 3 semaines ne seraient pas un peu trop. Je craignais que tous les paysages ne se ressemblent au final. Et lorsqu'on arrive à l'aéroport international de Keflavik, le décor en apparence morne et monotone ne rassure pas. Le paysage est totalement dévasté par la lave, c'est aride, je ne trouve pas ça beau... et là je crains pour la suite du séjour. :D
Enfin bref, après l’atterrissage, une personne de l'agence de location de voiture était sensé nous retrouver pour nous emmener au véhicule. En sortie du terminal, je regarde partout. Il y a bien des salariés d'agences de location, mais aucun de mon agence. Au bout de 10 minutes de recherche, nous finissons par voir l'enseigne de "Blue car Rental" sur un bâtiment au loin. C'est bon, les affaires reprennent ! :p
Nous nous dirigeons donc vers les locaux pour récupérer la voiture. Nous sortons de l'aéroport, et là c'est le premier choc. Certes la température est rafraîchissante, mais quel vent !! Il faut lutter à chaque pas. Du nerf !
Une fois la voiture en main, nous partons pour 40 minutes de route jusqu'à Reykjavík, la capitale. Ou bien tout moins nous pensons y être ! Nous découvrirons plus tard qu'il s'agit en fait de Hafnarfjörður, une ville de son agglomération.
Ça ne nous empêche pas d'y faire le plein en carburant, eau et vivres. Mais nous n'y trouvons pas de thermoplongeur, une résistance à brancher sur la prise allume-cigare et qui permet de faire bouillir de l'eau dans un récipient. Tant pis, pour le moment ce sera donc sandwich et repas froids.
Sur la route, trouvaille inattendue : un Taco Bell (!!). Je suis amateur de ce fast-food. Leur cuisine mexicaine me plaît, mais ça n'existe pas encore en France. Du coup on fait le plein de saveurs oubliées et on se remplis le bide. ^^
Puis nous nous installons ensuite dans le camping du coin. Pour digérer avant de se coucher, nous déciderons de faire tour du voisinage.
Je reviendrai plus longuement sur Hafnarfjörður dans le cadre d'une autre publication.
Après une nuit reposante, nous commençons vraiment le périple. Ce matin nous partons en direction du parc national de Thingvellir. Ici on sort du paysage volcanique pour se retrouver auprès des montagnes, avec une végétation plus riche. L'intérêt de Þingvellir, c'est que l'on peut y distinguer la séparation des plaques tectoniques américaine et européenne. La faille est nommée "Almannagjá".
Visuellement, cela se traduit par des affleurements (parties de terre mise à nue, comme des falaises) que l'on peut voir sur les photos suivantes.
Sur la route, nous faisons une halte à une cascade nommée Öxarárfoss. On peut l'atteindre après un bon quart d'heure de marche dans la faille.
Le chemin quitte le parking et commence par un cairn, aussi appelés "Vordur" ici. Ils servent à guider les trekkeurs dans leur périple. On en trouve aussi sur des pistes plus courtes, cheminant dans la campagne islandaise.
Mais maintenant ces structures tendent à être remplacées par des simples balises en bois. Attention: ne vous amusez pas à en construire d'autres, au risque d'égarer les marcheurs.
La neige subsiste dans les zones d'ombre.
Avez-vous déjà entendu dire que les plaques américaine et européenne s'éloignent de 2 cm par an? Et bien c'est ici qu'on a pu le constater.
La cascade est en vue, bon signe !
Les abords de la cascade sont aménagés avec une plate-forme en bois. Ici les sites sont sauvages, mais le tourisme est bien canalisé. Il est demandé aux gens qu'ils restent dans les sentiers et les espaces aménagés, afin de préserver la végétation qui prend beaucoup de temps à repousser.
Un peu plus loin de l'Almannagjá, on peut trouver un affleurement plus abrupt, ainsi qu'un ancien village. Nous nous y rendons en voiture, pour nous rapprocher. Du parking, une autre marche nous permet de monter en haut d'une rampe, et d'admirer la vue de plus haut.
Après la montée, la vue sur le lac !
Puis on redescend en direction du village.
Il n'a pas l'air habité, et fait plus figure de village histoire.
La suite du périple nous emmène au site très touristique de Geysir. C'est une petite zone gratuite où l'on peut cheminer entre des puits naturels. L'eau y ressort de façon plus où moins continue à plus de 80°C. Un peu trop pour un bon bain.
(Toutes les photos de Geysir ont été prises par Anne-Laure)
(Et oui c'est moi!)
Dans d'autres puits, l'eau ressort de façon plus intermittente sous forte pression. Il en résulte un jet qui peut atteindre 15 à 30 mètres de hauteur. C'est d'ailleurs de cet endroit "Geysir" que le mot "Geyser" trouve son origine.
Bien planquée dans un canyon, Gullfoss est l'une des plus puissantes cascade d'Islande. Elle est répartie en 2 niveaux, et son débit est puissant. Le soleil étant plus bas dans le ciel, je suis déjà plus inspiré pour les prises de vue qu'à Geysir.
Vue générale sur les deux paliers :
Détail du premier palier (celui du haut) :
Détail du second palier (celui du bas) :
Puis nous sommes descendus. Une bonne occasion pour tester les filtres ND que j'ai reçu à noël, afin de faire des effets de filés avec l'eau ou les nuages.
En remontant du canyon, je suis tombé sur l'un de ces autocars tout-terrains qui montent dans les montagnes.
Plus camion ou autocar ? Un hybride des deux dans tous les cas !
Ici ça ne plaisante pas, les engins sont robustes et leurs pneus sont dignes des tracteurs.
Et voilà, fin de la journée qui était très longue. Nous nous sommes rendus au premier camping trouvé dans le coin, tenu par un barman. Nous avons dévoré une grosse pizza dans son bistrot. Elle nous a requinqué pour la soirée ! Puis direction dodo dans la tente.
Si les nuits étaient fraîches sur la côte, ici en altitude elles le sont encore plus. Mais dans des sacs de couchage 0° et nos ensembles pyjamas polaire nous dormons très bien.
Pour faire le topo, voici une roadmap :
N'hésitez pas à poster vos questions dans les commentaires.
La suite de l'aventure arrivera très bientôt.