Le Thoureil compte environs 450 âmes. On retrouve des traces d'habitations remontant à l'époque gallo-romaine. Il connaîtra plusieurs phases de développement, avec la présence de son abbaye (depuis le VIe siècle), puis avec la négoce de vin et le transport maritime.
De nos jours, son moteur est le tourisme. :)
Murs blanc et végétation luxuriante : voilà ce qui m'a marqué en traversant le village deux semaines auparavant. Je n'avais pas pu m'y arrêter, d'où cette seconde expédition de rattrapage.
Petite ou longue visite, Le Thoureil est un arrêt incontournable. D'ailleurs les touristes ne s'y trompent pas : en journée ils sont des dizaines à arpenter les rues en quête d'émerveillement.
Si vous êtes tendance agoraphobes, venez plutôt hors saison ou tôt le matin, un moment privilégié que vous ne regretterez pas.
Afin d'éviter tout ce beau monde, je m'étais préparé à sortir du camping dès 6h du matin. Mais c'était sans compter sur les portes automatiques du camp qui sont demeurées closes jusqu'à 7h30.
Heureusement que je n'étais qu'à 10 minutes du Thoureil, mais en attendant le soleil était déjà haut dans le ciel.
Plusieurs allées mènent au-delà des maisons, en surplomb. Je décide donc d’emprunter l'une de ces voies.
Là-haut elles rejoignent un sentier qui serpente le long du village, entre murets et bosquets.
J'y trouve un cimetière et le dos des maisons hautes... qui occultent le paysage. Je pensais pouvoir surplomber la Loire, mais elle ne fera que des apparitions furtives entre deux toits.
Néanmoins je tombe aussi sur de ravissants jardins. Le regard se perd alors dans cette verdure, où je m'imagine assis sur cette chaise à regarder les rayons du soleil envelopper ce petit jardin d'Eden...
Enfin bref, il est temps de repartir sur la route car d'autres villages nous tendent déjà les bras !