La citée Royale de Loches

Historiquement, Loches a commencé à prendre de l'ampleur entre le Xeme et XIIeme siècles sous la lignée des comptes d'Anjou. Nous leur devons entre autres le château, le collégial Saint-Ours ainsi que les lignes de défense entourant la ville.

Plus tard la ville acquierera une stabilité durable lorsque le roi Saint-Louis l'intégrera dans son domaine royal.

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LA CITE ROYALE

La ville haute de Loches a été construite en haut d'un éperon rocheux qui domine les vallées environnantes. Autrefois dotée d'un pont levis, la porte Royale en était l'unique entrée.

Porte de la ville haute de Loches

Non loin de cet accès, le jardin de la Maison-Musée Lansyer attire mon attention. Il s'agit de l'ancienne demeure d'Emmanuel Lansyer, un artiste peintre du XIXeme siècle. Son jardin, accessible en visite libre, est attenant à la porte Royale ainsi qu'à la falaise entourant la ville haute.

Jardin de la Maison-Musée Lansyer

De là nous avons vue sur une partie de la ville ainsi que sur la Tour Saint-Antoine à droite

Point de vue de la Maison-Musée Lansyer

Nous poursuivons ensuite la ruelle en direction de l'église Saint-Ours, au bout de la rue.

Rues de la ville haute de Loches

Collégial Saint-Ours à Loches

L'église est aussi un héritage des comtes d'Anjou. Elle abrite le tombeau d'Agnès Sorel, favorite du roi Charles VII (XVeme siècle). Sa tombe fut déplacée plusieurs fois, transitant entre l'église, le donjon et même au château de Loches. Ce n'est qu'en 2005 que sa dépouille fut réintégrée dans l'église, afin de respecter la volonté de la défunte.

Entre le donjon et l'église Saint-Ours à Loches

La château de Loches remonte au Xeme siècle. Son donjon que l'on voit surmonter la partie gauche, est l'un des plus anciens d'Europe. Ceci dit, nous n'avons pas pris le temps de le visiter.

Le logis royal ne doit pas être confondu avec le château (ci-dessus). Plus récent (XIVeme siècle), il s'agit avant tout d'un palais. Plusieurs personnalités féminines y séjourneront, telles que Jeanne d'Arc, Anne de Bretagne ou encore Agnès Sorel à qui le roi en accordera le plein usage.

Château de Loches

Le logis est bien plus intéressant vu d'en contre-bas du plateau.

Château de Loches en contrebas

LA VILLE BASSE

Face à la porte royale se dresse un autre point de vue sur les toits de Loches.

Point de vue sur Loches

En longeant les remparts sur la gauche, nous nous engageons dans la rue du Château. Celle-ci passe non loin de l'hotel de ville, intégré dans une autre ligne de rempart.

Mairie de Loches

Cette ligne spécifique enserrait la partie basse de Loches. De la mairie elle rejoignait la tour Saint-Antoine. A l'origine il s'agissait du clocher d'une ancienne chapelle qui n'existe plus. Elle sert maintenant de Beffroi.

Tour Saint-Antoine de Loches

Le rempart se poursuivait ensuite jusqu'à la porte des Cordeliers, nommée ainsi en raison d'un couvent du même nom situé non loin. Équipée de ponts-levis, cette porte filtrait les voyageurs qui souhaitaient entrer dans la ville.

Le bâtiment à son pied est devenu successivement une habitation puis un bar à cocktail où nous nous arrêtons pour y faire une petite pause.

Porte de Loches

Non loin, un immeuble surplombe l'Indre. C'est un ancien moulin qui, désœuvré de sa fonction primaire, a été converti en locations de vacances. Puis nous terminons notre visite le long de la rivière.

Ancien moulin de Loches

L'Indre à Loches

L'Indre à Loches

Arrivés au parking de la gare, nous faisons nos adieux à nos amis. Contrairement aux apparences, nous ne prenons pas le train pour rentrer chez nous. Bien au contraire nous faisons cap vers l'Auvergne et ce n'est que le début de notre voyage.

Je vous donne rendez-vous pour le prochain arc du blog que situera ... dans le Massif Central !

Quelques liens complémentaires sur Loches :

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