Depuis l’enchaînement des confinements et de la restriction des déplacements, je ne pensais même plus à la floraison des cerisiers. Or un matin où je traversais un petit parc, je tombé fortuitement sur un ensemble de cerisiers prêts à fleurir. J'ai donc attendu plusieurs jours, espérant avoir un ciel bleu lors de ma pause déjeuner, car il y a un effet très esthétique à avoir des pétales blanches et roses sur ce fond bleu.
Manque de bol la grisaille s'est enchaînée pendant une dizaine de jours. J'ai redouté que la pluie et le vent ne soient venus à bout des pétales de fleurs avant que je ne puisse revenir. Finalement, le ciel s'est dégagé et il est resté suffisamment de fleurs de cerisiers pour me régaler derrière mon objectif photo.
"Hanami" est un terme Japonais traduisant l'action de "regarder les fleurs". Véritable institution culturelle, cette période de l'année est très attendue par les japonais. L'ampleur de cet évènement est tel que les bulletins météo indiquent l'évolution de la floraison dans tout le pays.
Je me suis épris de la pratique du "Hanami" il y a quelques années, bien que je ne me souvienne plus vraiment comment j'en ai entendu parler la première fois. Bien que je ne sois pas un photographe botaniste, je dois bien dire que cela me décontracte d'aller photographier ces fleurs au moins une fois par an.
Avec le recul je me dis que j'aurais tout aussi bien pu sortir observer les cerisiers l'année dernière durant le confinement de mars-avril, pendant l'heure de ballade. Mais il faut dire que le contexte était assez particulier, et nous étions tous plus ou moins abasourdis face au contexte hors du commun. Au final cela faisait 2 ans que j'avais manqué l'évènement. Aussi, j'ai été pleinement satisfait de pouvoir me rattraper cette année.