Ces deux villages partagent une caractéristique commune : ils sont enserrés entre une falaise et la Dordogne. Le premier est Roque-Gageac. Il existe depuis au moins le Moyen-Âge. On estime qu'il aurait abrité jusqu'à 1500 habitants (en 2015 il comptait moins de 500 habitants). Il appartient au réseau très convoité des "plus beaux villages de France".
Les rives de Roque-Gageac
Le village est très stimulé par le tourisme. Il est populaire pour la beauté de ses maisons en roches jaunes et leur toit en pierre, par ses ruelles escarpées, mais aussi ses activités d'eau douce ou les tours en gabares.
Bien que les maisons soient très anciennes, le délabré n'a pas sa place ici. La rénovation est le maître mot. Il est très agréable d'évoluer dans les ruelles. En revanche le dénivelé est mortel si vous avez déjà passé une partie de la journée à marcher.
Il existe un genre de fortin situé dans une faille, plus haut dans la falaise. Mais celui-ci était inaccessible au moment de notre visite, vraisemblablement suite à l'effondrement d'une voûte en 2010.
Détour dans les ruelles de Roque-Gageac
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Situé à 5 kilomètres plus en aval de la rivière se tient Beynac-et-Cazenac. Contrairement à la Roque-Gageac, Beynac a maîtrisé son environnement jusqu'au sommet de la falaise, où son château domine sur toute la vallée.
La Dordogne au long de Beynac-et-Cazenac
Il est possible de rejoindre le sommet par les ruelles (d'ailleurs je vous recommande cette promenade), mais il faut savoir que vous pourriez en baver tellement la montée est raide !
La difficulté de la monté n'enlève rien au charme des habitations qui ponctuent le parcours.
Le sommet cache une autre portion du village, aux pieds de la muraille du château.
Le premier château a été établi au cours de l'an 1000. A priori il n'en reste plus rien car le donjon (12e siècle) serait la partie la plus ancienne restante.
Au delà du château, un point de vue domine sur l'ensemble la plaine.
Nous n'avons pas visité le château, car nous étions rincés, l'heure était avancée et nous ne voulions pas rentrer trop tard. Mais il fera assurément l'objet d'une visite pour un prochain séjour.
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